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Éditions Sulliver : Critique sociale

Je parle de l’histoire sous l’Histoire, histoire de chiffres, de gains et de pertes, biens et territoires ajoutés ou soustraits, le calcul et l’empire, le calcul au service de l’empire et rétroaction.
Je parle du fossé immémorial entre l’infime partie de l’humanité affiliée au principe de cupidité infinie et l’immense majorité dédiée, les armes ou les outils à la main, à la défense et à l’accroissement des intérêts bien compris des premiers.
Je parle du peuple impuissant à secouer ce joug scellé par d’abondantes promesses d’outre-monde et par l’illusion inlassablement distillée que la richesse débordante du sommet ne manquerait pas un jour de ruisseler jusqu’à lui.
André Bonmort, Corps sidéral

Depuis que le monde du travail m’avait dérobé à mes parents, à ma vie d’enfant et de famille, j’étais pour ainsi dire mort, et je ne voulais qu’une chose, vivre, car j’en avais marre de mourir vivant, assis à un bureau en placoplâtre; j’attendais le jour où la grande porte s’ouvrirait, où le coup de pied au cul me jetterait sur le trottoir rejoindre la collection de gens à la rue –la CGR–, et où je verrais enfin le jour m’ouvrir grand ses bras.
Mathias de Breyne, Mourir avec son temps

Toujours le même pipeau. Les jeunes loups dans les affaires courent pour le pognon, et les jeunes chiens en politique jouent des coudes pour arriver le premier, les crocs de l'ego acérés sur les joues des voisins. Il n'y a plus rien à partager. Il n’y a plus rien à défendre, c’est mort. Quand tu mets le petit doigt dedans, tu es pris jusqu'à la cheville, on t'achète, on te mouille, on manigance pour ton silence, tu t'y fais très bien.
Violaine Ripoll, Le syndrome du caliméro dans la société postmoderne

 

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