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Éditions Sulliver : Arts et lettres

Antonin Artaud est mort en 1948. Pour qui veut en découdre vraiment avec la raison mondaine, reste à méditer inlassablement son appel lancé aux surréalistes: «Si nous en avons tous assez, si nous sommes prêts à tout, pour sortir de l'impasse spirituelle à laquelle nous avons été acculés, et en partie par notre faute», il faut admettre que le problème a beau être «d'ordre et d'intérêt universels, sa solution n'est pas universelle. Elle est personnelle, et d'autant plus ardue.»
Thierry Galibert, La Bestialité

S’il a récupéré et mûri l’héritage idéologique des Lumières, le Goya du XIXe siècle n’est plus le Goya académicien et courtisan des décennies antérieures: partiellement libéré des contraintes d’une société en pleine déliquescence et dont il a mesuré tous les vices, il peut désormais inscrire au centre de ses œuvres sa vision critique du monde qui l’entoure. C’est ce face à face entre l’homme et son temps, avec l’engagement politique qu’il fait naître, qui sera l’objet de cette seconde partie.
Jacques Soubeyroux, Goya politique

La propagande se matérialise dans l’art de mettre en valeur et de faire partager une idée, une notion, l’image d’un individu, une politique. En ce sens, la propagande constitue un système. Ce système reste abstrait jusqu’à ce qu’il rencontre une possibilité de projection hors de lui-même, un élargissement de sa perspective. L’art offre cette possibilité, en ce sens qu’il touche l’èthos de chacun jusqu’à la persuasion, et qu’en dernière instance, sa dimension temporelle et éthique l’autorise à transcender la politique.
Marc Signorile, Art et propagande

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